I love the Dexy's (Part One)

Publié le par eskape.over-blog.com

Bienvenue sur la planète Eskape,

espace de fuite dans le passé, le présent et l'avenir,

à la fois loin et au fond de toute cette merde.


Ready steady go to burn it down !

 

 

J'ai envie de parler d'un tas de chose mais avant tout j'aimerai rendre hommages et critiques à un mégalo dont il faut absolument connaître la musique. Causons ici de Kevin Rowland. Qui c'est ce gonze ?

 

Si vous avez lancé le morceau plus haut, sinon faites-le maintenant il est encore temps, quelqu'un zappe de canal en canal sur une radio anglaise ... y'a du classique, de la fanfare militaire, du blabla, du metal...si vous identifiez tous les morceaux je suis preneuse...

 

On doit être au moins en 1977, parsqu'on entend "Nevermind the bollock's, here's the Sex Pistols", mais on se rapproche aussi des années 80, puisqu'on entend aussi le  sympatique Rat Race des Specials, que je ne saurais dater.

 

http://www.netlexfrance.info/wp-content/images/sexpistols.jpg  http://4.bp.blogspot.com/_xf_Yufxwils/ShMtzPhWjxI/AAAAAAAAAIs/s5cRuT5-L94/s200/The-Specials-Rat-Race-361988-991.jpg

 

Et là le type qui gueule qu'il a envie de tout brûler, c'est Kevin Rowland. Les cuivres balancent leur mélopées et c'est parti... voici les DEXYS... ou plus exactement les Dexy's Midnight Runners... (ceux qui courent à l'amphet' à minuit).

 

Bon, je vous laisse apprécier la musique et sinon même , vous allez voir, c'est une porte ouverte vers plein d'autres trucs. Kevin Rowland c'est le chanteur du groupe vous l'aurez compris, et bien que certain-e-s trouvent qu'il prend des intonations ridicules, admettez qu' il envoie grave tout de même.

 

Mais késkidi ?

 

http://verolard.files.wordpress.com/2010/05/searching-for-the-young-souls-rebels.jpg

 

I'll only ask you once more
It must be so hard to see.
This man is waiting for someone to hold him down
He doesn't quite fully understand the meaning.

 

Never heard about, won't think about
Oscar Wilde and Brendan Behan,
Sean O'Casey, George Bernard Shaw.
Samuel Beckett, Eugene O'Neill, Edna O'Brien and Lawrence Stern.
Sean Kavanaugh and Sean McCann,
Benedict Keilly, Jimmy Hiney
Frank O'Connor and Catherine Rhine.

 

Shut it You don't understand it
Shut it That's not the way I planned it
Shut your fucking mouth 'til you know the truth.

 

 

 

 

Vous devez sans doute mieux que moi comprendre c'qu'il raconte, dans ce cas là et sinon je vais vous en tartiner avec c'que j'en ai compris. Mais avant, musique, parsque le premier morceau doit être terminé.

 

 

 

 

Donc, en gros il exhorte quelqu'un (qui ? on ne sait pas...) de lui répondre pour la énième fois, parsqu'un type (qui ? on ne

sait toujours pas...) attend d'être pris en main et qu'il n'a pas l'air de comprendre ce que tout cela peut signifier (sans blague).

 

http://image.guardian.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/gallery/2002/01/17/dpub_rowland80s.jpg

Quelqu'un qui n'a jamais entendu parler, n'a aucune opinion concernant une plétore d'auteurs, voir la liste plus haut citée, desquels je ne connais qu'Oscar Wilde (pour ses citations misanthropes) et Samuel Beckett (qui a écrit la célèbre pièce de théâtre En attendant Godot, l'attente de deux personnages paumés qui attendent un inconnu dans un monde taré).

 

Sur ce notre chanteur mégalo et élitiste nous intime fermement, avec beaucoup d'entrain musical, de fermer nos gueules parsque de toutes façons on n'y pigue que dalle, que ça tombe pas dans ses plans, qu'on doit par conséquent la fermer tant qu'on connait pas LA vérité - apparemment la sienne seule.

 

 

Voilà, le tout au début d'un album... un type sympa et ouvert quoi ce Rowland ! Pas du tout la science infuse ! Pourtant, et c'est peut-être parsque je ne comprend pas l'anglais, musicalement c'est un des trucs que je préfère... en fait je suis carrément fan: je suis claquée, je met les dexys, je bois un coup et j'en ai plus rien à foutre, c'est bien pratique quoique ça ne remette rien en question.

 

Donc voilà, en vrak, pour commencer ce blog, une sélection de live, clip, morceaux des dexy's qui font que décidemment je ne peux me passer de ce groupe, de cette section de cuivre ni de la voix de cet individu. C'est un ex-punk, fan de northern soul, qui a pompé quasiment toutes ses mélodies de très bon musiciens, mais d'une façon si particulière, en y ajoutant des touches de musique traditionnelle irlandaise, que c'en est pourtant tout à fait original. Et pourtant c'est d'la pop, parfois même de la soupe, comme dans "come on eileen", leur tube que voilà:

 

 


 

il est fait référence à Johnny Ray, un chanteur à succès avec des arrangements à la Sinatra / Bacharah, connu notamment pour sa reprise de Cry de Ray Charles. Pourtant, ce n'est pas Johnny Ray qui est pompé ici, lui même pompeur devant l'éternel, mais Jimmy James and the Vagabonds, comme on peut le constater en comparant avec ceci:

 

 

 


Dans les prochains articles je vous ferais part de la suite de mes recherches, en attendant postez-moi donc ce qui manque et vos avis !

Publié dans mon-ton son

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